Samstag, 4. November 2006

"It's bigger than hip-hop"














Es passiert mir in letzter Zeit recht häufig, dass ich etwas schief angeschaut werde, wenn ich erwähne, dass auch Hip Hop zu meinem musikalischen Repertoire gehört. Die Assoziation meiner Mitmenschen hat dann meist wenig bis gar nichts mit dem zu tun, was ich unter (gutem) Hip Hop verstehe und höre und setzt sich zumeist aus Nelly, 50 Cent, Sido oder Eko und Konsorten zusammen. Dass ich mit diesen Gestalten allesamt nichts anfangen kann, ich sie eher als lächerliche Narzissten ohne nennenswerte Skills empfinde und generell ein Problem mit dem „Hip Hop“ des 21. Jahrhunderts (der zumeist eine Mischung aus schlechtem R’n’B und schlechterem Gangstarap darstellt) habe, dürfte den meisten wohl bekannt sein.

Wie aber jemanden, der durch das mainstreampopmusikalische Phänomen Hip Hop geprägt wurde erklären, was diese nun bald schon dreißig Jahre alte Jugendkultur einst ausmachte? Da bin ich zugegebenermaßen überfordert, fange an mit den Siebzigern, den Ghettos, dem Do-It-Yourself-Prinzip, den drei Säulen der Hip Hop-Kultur, den alten Meistern, der Old School, der New School, den Native Tounges, die ganze Litanei – und mein Gegenüber ist entweder schon ganz wo anders mit seinen Gedanken oder hat Probleme, seine Vorstellungen von Bling Bling mit dem Conscious Style etwa eines KRS-One in Einklang zu bringen. Und genau derselbe Verlust an Wissen um die Möglichkeiten dieses Lebensstils ist bei den neuen Hip Hop-Heads zu beobachten.

So zerfällt mit der Zeit die gesamte Kultur, und zurück bleibt (neben ein paar wenigen ernst zu nehmenden Rappern) eine im Großen und Ganzen ziemlich belanglose, funktionale Popmusiksparte und jede Menge fehlgeleitete Jugendliche. Das ist so bedauerlich wie ärgerlich und ich wüsste auch nicht, wie diese Entwicklung wieder umzudrehen wäre. Stattdessen greife ich einfach zum Altbekannten und Bewährten, um mich immer wieder aufs Neue zu wundern wie frisch und aktuell doch viele Sachen auch heute noch klingen und wie altbacken, hölzern (von Flow scheinen viele wohl noch nie etwas gehört zu haben) und gewollt doch so vieles im aktuellen Hip Hop klingt – sofern sich überhaupt noch von so einer Kultur sprechen lassen kann… Ein grandioses Beispiel für massentauglichen, beat- und flowtechnisch einwandfreien, immer noch zeitgemäßen und inhaltsreichen Hip Hop, in diesem Fall aus Frankreich sind NTM mit ihrem 1998er Laisse pas trainer ton fils (zu deutsch: Lass deinen Sohn nicht einfach auf der Straße rumhängen), das mir momentan nicht mehr aus dem Kopf geht, und das ich euch – youtube sei Dank – nicht vorenthalten möchte…


LAISSE PAS TRAINER TON FILS


A l'aube de l'an 2000
Pour les jeunes c'est plus le même deal
Pour celui qui traîne, comme pour celui qui file
Tout droit, de tout façon y a plus de boulot
La boucle est bouclée, le système a la tête sous l'eau
Et les jeunes sont saoulés, salis sous le silence
Seule issue la rue même quand elle est en sang
C'est pas un souci pour ceux qui s'y sont préparés, si ça se peut
Certains d'entre eux même s'en sortiront mieux
Mais pour les autres, c'est clair, ça s'ra pas facile
Faut pas s'voiler la face, il suffit pas d'vendre des "kill"
Faut tenir le surin pour le lendemain
S'assurer que les siens aillent bien
Eviter les coups de surin
Afin de garder son bien intact
Son équipe compacte, soudée, écoute de scanner pour garder le contact
Ou décider de bouger, éviter les zones rouges, et
Surtout jamais prendre de congés
C'est ça que tu veux pour ton fils ?
C'est comme ça que tu veux qu'il grandisse ?
J'ai pas de conseil à donner, mais si tu veux pas qu'il glisse
Regarde-le, quand il parle, écoute-le !
Le laisse pas chercher ailleurs, l'amour qu'y devrait y avoir dans tes yeux

{Refrain:}
Laisse pas traîner ton fils
Si tu ne veux pas qu'il glisse
Qu'il te ramène du vice
Laisse pas traîner ton fils
Si tu veux pas qu'il glisse


Putain, c'est en me disant : "J'ai jamais demandé à t'avoir !"
C'est avec ces formules, trop saoulées, enfin faut croire
Que mon père a contribué à me lier avec la rue
J'ai eu l'illusion de trouver mieux, j'ai vu
Ce qu'un gamin de quatorze ans, avec le décalage de l'âge
Peut entrevoir, c'était comme un mirage
Plus d'interdit, juste avoir les dents assez longues
Pour croquer la vie, profiter de tout ce qui tombe
La rue a su me prendre car elle me faisait confiance
Chose qui avec mon père était comme de la nuisance
Aucun d'entre nous n'a voulu recoller les morceaux
Toute tentative nous montrait qu'on avait vraiment trop d'ego
Mon père n'était pas chanteur, il aimait les sales rengaines
Surtout celles qui vous tapent comme un grand coup de surin en pleine poitrine
Croyant la jouer fine. Il ne voulait pas, ne cherchait même pas
A ranger ce putain d'orgueil qui tranchait les liens familiaux
Chaque jour un peu plus
J'avais pas l'impression d'être plus coté qu'une caisse à l'argus
Donc j'ai dû renoncer, trouver mes propres complices
Mes partenaires de glisse Désolé si je m'immisce

{au Refrain}

Que voulais-tu que ton fils apprenne dans la rue ?
Quelles vertus croyais-tu qu'on y enseigne ?
T'as pas vu comment ça pue dehors
Mais comment ça sent la mort ?
Quand tu respires ça, mec, t'es comme mort-né
Tu finis borné
A force de tourner en rond
Ton cerveau te fait défaut, puis fait des fonds
Et c'est vraiment pas bon quand t'en perd le contrôle
Quand pour les yeux des autres, tu joues de mieux en mieux ton orle
Ton orle de "caï-ra", juste pour ne pas
Qu'on te dise : "Voilà tu fais plus partie de la "mille-fa" d'en bas"
C'est dingue mais c'est comme ça
Sache qu'ici-bas, plus qu'ailleurs, la survie est un combat
A base de coups bas, de coups de "tom-ba"
D'esquives et de "Paw !" de putains de "stom-bas"
Laisse pas traîner ton fils
Si tu veux pas qu'il glisse
Qu'il te ramène du vice
Non laisse pas traîner ton fils

{au Refrain}

2 Kommentare:

Mathias Ellwanger hat gesagt…

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Anonym hat gesagt…

....and the carpet needs a haircut!
du sprichst mir aus der seele..